Août 2014

La Grande Paix de Montréal revisitée dans une exposition virtuelle

Pour diffusion immédiate

Montréal, le 4 août 2014 – Le 4 août 1701, le gouverneur de la Nouvelle-France, Louis-Hector de Callière, et les délégués de 39 nations amérindiennes apposent leur signature au bas du traité de la Grande Paix de Montréal, sur le site de la pointe à Callière. Cet événement unique a été déterminant dans l’histoire de Montréal et de la diplomatie internationale.

Afin de commémorer cette page d’histoire, Pointe-à-Callière lance une toute nouvelle exposition virtuelle intitulée 1701 – La Grande Paix de Montréal qui plonge dans la fascinante histoire de cette saga diplomatique et culturelle, afin de souligner l'influence qu’elle a eue à l'époque et qui se fait encore sentir aujourd’hui. Cette exposition en ligne a été élaborée en partenariat avec le Musée virtuel du Canada (MVC), à museevirtuel.ca, initiative du ministère de Patrimoine canadien.

« La Grande Paix de Montréal a constitué un véritable tour de force, celui de rallier à Montréal des nations culturellement très diversifiées, avec des motivations différentes, dans un contexte sociopolitique qui reposait sur des décennies de conflits », explique Francine Lelièvre, directrice générale de Pointe-à-Callière qui rappelle que le Musée avait aussi souligné le 300e anniversaire de la signature du traité en 2001 avec une exposition et des activités culturelles. « Je suis fière que nous puissions ajouter une exposition virtuelle à cette commémoration. »

De Callière et Kondiaronk, deux acteurs majeurs
Rappelons que c’est après un long et périlleux processus de négociations qu’un rendez-vous pour la paix est lancé par le gouverneur Louis-Hector de Callière à l’été de 1701 avec l’appui des chefs amérindiens. Kondiaronk, le chef des Hurons-Wyandots, y joue un rôle déterminant. Habile diplomate, c’est lui qui a reçu du gouverneur de Callière la tâche complexe de persuader une trentaine de nations des Grands Lacs, toutes indépendantes, de faire confiance aux Iroquois, leurs ennemis de longue date, ainsi qu’aux Français.

Parmi les quelque 1300 Amérindiens issus de différentes nations, dont les Cinq nations iroquoises, figurent aussi les Illinois, les Cris, les Abénaquis et d’autres nations alliées des Grands Lacs. La ratification du traité mettra d’ailleurs un terme aux guerres franco-iroquoises et aux conflits liés à la traite des fourrures opposant les Iroquois et les nations des Grands Lacs.

L’exposition virtuelle déploie un contenu documentaire riche montrant les différentes étapes qui ont mené à la signature du traité à Montréal. Le site présente la chronologie des faits, les rituels diplomatiques, les lieux de l’histoire et le traité lui-même. La paix a été un processus fragile et les négociations diplomatiques qui ont eu lieu à Montréal démontrent la complexité de ces démarches.

Grâce à cette exposition virtuelle au contenu dynamique, les jeunes et les moins jeunes découvrent le contexte historique et les conséquences du grand rassemblement de 1701. Les utilisateurs ont aussi l’occasion d’ajouter leur voix à la commémoration de cet événement en ajoutant un symbole à une mosaïque de paix. Des outils pédagogiques spécifiquement conçus pour les enseignants du secondaire accompagnent l’exposition virtuelle.

Une zone virtuelle riche
Cette exposition s’ajoute à l’offre déjà riche du Musée en expositions et en jeux virtuels à partir de son site Internet, à pacmusee.qc.ca, dans la zone de jeux. Véritables outils pédagogiques au service de l’histoire et de l’archéologie, ces jeux sont réalisés autour de thématiques en lien avec l’histoire de Montréal.

grandepaix.pacmusee.qc.ca
pacmusee.qc.ca
museevirtuel-virtualmuseum.ca

À propos de Pointe-à-Callière
Seul grand musée d’archéologie au Québec et au Canada, Pointe-à-Callière est un complexe muséal érigé sur une concentration de sites historiques et archéologiques d’envergure nationale qui permettent de retracer de grands pans de l’histoire de Montréal, du Québec et du Canada. Inauguré en 1992 à l’occasion du 350e anniversaire de la fondation de Montréal, Pointe-à-Callière a pour mission de faire connaitre et aimer l’histoire de la métropole du Québec et de tisser des liens avec les réseaux régionaux, nationaux et internationaux préoccupés d’archéologie, d’histoire et d’urbanité.

À propos du Musée virtuel du Canada
Le Musée virtuel du Canada (MVC), géré par le Réseau canadien d'information sur le patrimoine (RCIP) est une initiative qui vise à permettre la création de contenu numérique patrimonial, historique et culturel canadien au moyen d’expositions virtuelles et d’autres ressources numériques et à en assurer l’accessibilité auprès des publics nationaux et internationaux. Les contenus sont produits par près 1600 musées partenaires du RCIP. Le gouvernement du Canada a contribué pour ce projet par l’entremise du programme d’investissement du MVC.

Le Musée est subventionné par la Ville de Montréal.

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Source :
Marie-Elodie Molle
Responsable des communications